Le dernier combat
par Yarlag


C'était une belle soirée, dans la ville de Shoushi. J'étais assis chez moi, tranquille, à lire un passionnant récit, car depuis quelques temps déja j'avais plus goût à l'étude qu'à l'aventure.

Soudain un appel télépathique de détresse arrive jusqu'à moi : Yarika, ma chère fille adoptive, m'appelle à son secour. Des Ombres ont surgi devant elle et l'ont terrassé malgré une course despérée. Des Ombres, mmm ... un sombre présentiment me saisit ... les Ombres ne sont plus aussi nombreuses qu'avant, mais ce qu'elles ont perdu en nombre elles semblent l'avoir regagné en intelligence et en ruse. Neanmoins je n'hésite pas un instant, j'attrappe mon sac a dos, mon arc, et je cours vers le Mt shoushi où les Ombres gardent férocement la mortelle dépouille de ma chère fille.
J'arrive là bas légèrement essouflé, et malgré l'urgence je ne peux m'empécher de m'arréter un instant pour contempler le superbe coucher de soleil, la vue est imprenable.
Je m'approche à pas de loup dans l'obscurité naissante jusqu'à Les appercevoir : deux shadows et un shadow child, bon ce n'est pas gagné d'avance mais c'est loin d'être infaisable. Je commence alors les puissantes invocations qui augmentent mes capacitées et qui me permettent d'utiliser la magie destructrice de mon arc. Fin pret, j'encoche une flèche enflammée et j'attire une des Ombres. Par chance une seule me suit dans mon replit stratégique, je la calcine sans pitié et je reviens vers les deux restantes. Négligeant le child, j'attaque alors l'autre Shadow, j'esquive ses éclairs dévastateurs et malgré les douloureuses attaques magiques du child que j'avais un instant oublié, je les abat toutes deux.

Confiant, heureux d'avoir éliminé un peu du Mal qui ronge Dereth, je m'approche de l'endroit ou repose le corps de Yarika, quand soudain l'air s'obscurcit devans moi. Une brume noiratre sortie de la terre s'enroule sur elle-même pour former lentement deux silhouettes humanoides. Je me recule afin de pouvoir observer le phénomène avec une certaine distance, et je reconnais avec effroit un shadow lieutenant accompagné d'un shadow.
Rusés, habiles et tenaces, les lientenants sont également de terrifiants sorciers capables de lancer des sorts du quatrième voir du cinquième cercle. Un cruel dilemne m'écartèle : dois-je abandonner ou bien tenter de tuer ce serviteur de Bael'Zahron ? Bien que cette créature possède bien plus que deux fois mon age je décide de tenter ma chance. J'ai toujours eu ce côté un peu tête brulée...
Tout commence bien : seul le lieutenant vient sur moi, et son épée ne me fait pas trop mal. Mais alors que je vois avec un certain plaisir mes flèches le percer, il écarte soudain les bras et invoque la puissance de l'élément du feu. Très grièvement brûlé, blessé en mains endroits, je tente de m'enfuire, mais il me frappe une dernière fois dans le dos et je m'écroule.
L'esprit encore bouillonant je me rue vers mon corps, recupère mes possessions, relance mes sorts magiques et retourne à l'assaut. Le gueux ! le vil ! le lieutenant avait profité de ma courte abscence pour se soigner, et seules quelques brulures par ci par là témoignaient de ma récente attaque ! La rage au ventre je décoche ma première flèche, mais hélas avec trop d'empressement, mon manque de concentration permet au lieutenant d'esquiver mon attaque. Le combat est bref : la créature vole ma vie avec une avidité démodiaque puis m'achève dans une jerbe d'éclairs violets.
Et je me retrouve une fois de plus à la pierre de vie... Bien que concient qu'affaibli comme je suis je n'ai aucune chance du tuer le lieutenant, je retourne sur les lieux du combat pour recuperer mes affaires. Surveillant du coin de l'oeil l'infame humanoide noirâtre, je parcours le dernier mètre qui me sépare de ma dépouille, quand soudain la sinistre créature bondit vers moi ! Il me guettait aussi ... Je m'élance pour lui échapper mais mes récentes blessures m'ont affaibli, et il me ratrappe. Durement touché, sentant la vie peu a peu m'échapper j'ai le temps de pousser un ultime cri avant de succomber : VAHHHHHLLL !!!
J'hère, l'air égaré, autour de la lifestone, qand tout a coup la délicieuse voix de ma patronne Vahl resonne dans mon esprit, mon cri a été entendu et elle vient a ma rescousse.

Vahl tua la creature maléfique sans trop de difficultés, et c'est vivant mais profondemment affaibli que je suis revenu vers Shoushi. J'ai rangé mon arc, et compte l'offrir à Yarika lorsqu'elle sera assez puissante pour le manier. Je suis revenu à mes paisibles lectures, et je garde en sureté quelques objets que Yari n'utilise pas et qu'elle conserve pour échanger ou donner.


   

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