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C'était une belle soirée,
dans la ville de Shoushi. J'étais assis chez moi, tranquille, à
lire un passionnant récit, car depuis quelques temps déja
j'avais plus goût à l'étude qu'à l'aventure.
Soudain un appel télépathique de détresse arrive
jusqu'à moi : Yarika, ma chère fille adoptive, m'appelle
à son secour. Des Ombres ont surgi devant elle et l'ont terrassé
malgré une course despérée. Des Ombres, mmm ... un
sombre présentiment me saisit ... les Ombres ne sont plus aussi
nombreuses qu'avant, mais ce qu'elles ont perdu en nombre elles semblent
l'avoir regagné en intelligence et en ruse. Neanmoins je n'hésite
pas un instant, j'attrappe mon sac a dos, mon arc, et je cours vers le
Mt shoushi où les Ombres gardent férocement la mortelle
dépouille de ma chère fille.
J'arrive là bas légèrement essouflé, et malgré
l'urgence je ne peux m'empécher de m'arréter un instant
pour contempler le superbe coucher de soleil, la vue est imprenable.
Je m'approche à pas de loup dans l'obscurité naissante jusqu'à
Les appercevoir : deux shadows et un shadow child, bon ce n'est pas gagné
d'avance mais c'est loin d'être infaisable. Je commence alors les
puissantes invocations qui augmentent mes capacitées et qui me
permettent d'utiliser la magie destructrice de mon arc. Fin pret, j'encoche
une flèche enflammée et j'attire une des Ombres. Par chance
une seule me suit dans mon replit stratégique, je la calcine sans
pitié et je reviens vers les deux restantes. Négligeant
le child, j'attaque alors l'autre Shadow, j'esquive ses éclairs
dévastateurs et malgré les douloureuses attaques magiques
du child que j'avais un instant oublié, je les abat toutes deux.
Confiant, heureux d'avoir éliminé un peu du Mal qui ronge
Dereth, je m'approche de l'endroit ou repose le corps de Yarika, quand
soudain l'air s'obscurcit devans moi. Une brume noiratre sortie de la
terre s'enroule sur elle-même pour former lentement deux silhouettes
humanoides. Je me recule afin de pouvoir observer le phénomène
avec une certaine distance, et je reconnais avec effroit un shadow lieutenant
accompagné d'un shadow.
Rusés, habiles et tenaces, les lientenants sont également
de terrifiants sorciers capables de lancer des sorts du quatrième
voir du cinquième cercle. Un cruel dilemne m'écartèle
: dois-je abandonner ou bien tenter de tuer ce serviteur de Bael'Zahron
? Bien que cette créature possède bien plus que deux fois
mon age je décide de tenter ma chance. J'ai toujours eu ce côté
un peu tête brulée...
Tout commence bien : seul le lieutenant vient sur moi, et son épée
ne me fait pas trop mal. Mais alors que je vois avec un certain plaisir
mes flèches le percer, il écarte soudain les bras et invoque
la puissance de l'élément du feu. Très grièvement
brûlé, blessé en mains endroits, je tente de m'enfuire,
mais il me frappe une dernière fois dans le dos et je m'écroule.
L'esprit encore bouillonant je me rue vers mon corps, recupère
mes possessions, relance mes sorts magiques et retourne à l'assaut.
Le gueux ! le vil ! le lieutenant avait profité de ma courte abscence
pour se soigner, et seules quelques brulures par ci par là témoignaient
de ma récente attaque ! La rage au ventre je décoche ma
première flèche, mais hélas avec trop d'empressement,
mon manque de concentration permet au lieutenant d'esquiver mon attaque.
Le combat est bref : la créature vole ma vie avec une avidité
démodiaque puis m'achève dans une jerbe d'éclairs
violets.
Et je me retrouve une fois de plus à la pierre de vie... Bien que
concient qu'affaibli comme je suis je n'ai aucune chance du tuer le lieutenant,
je retourne sur les lieux du combat pour recuperer mes affaires. Surveillant
du coin de l'oeil l'infame humanoide noirâtre, je parcours le dernier
mètre qui me sépare de ma dépouille, quand soudain
la sinistre créature bondit vers moi ! Il me guettait aussi ...
Je m'élance pour lui échapper mais mes récentes blessures
m'ont affaibli, et il me ratrappe. Durement touché, sentant la
vie peu a peu m'échapper j'ai le temps de pousser un ultime cri
avant de succomber : VAHHHHHLLL !!!
J'hère, l'air égaré, autour de la lifestone, qand
tout a coup la délicieuse voix de ma patronne Vahl resonne dans
mon esprit, mon cri a été entendu et elle vient a ma rescousse.
Vahl tua la creature maléfique sans trop de difficultés,
et c'est vivant mais profondemment affaibli que je suis revenu vers Shoushi.
J'ai rangé mon arc, et compte l'offrir à Yarika lorsqu'elle
sera assez puissante pour le manier. Je suis revenu à mes paisibles
lectures, et je garde en sureté quelques objets que Yari n'utilise
pas et qu'elle conserve pour échanger ou donner.
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